Questions fréquentes
La recherche sur les FODMAPs dans les aliments est constamment mise à jour et les aliments sont testés régulièrement, mais tous les aliments ne peuvent pas être testés. Parfois, les aliments vont être classés en fonction d’hypothèses éclairées qui peuvent entraîner des divergences d’opinion.
La taille des portions peut souvent décider si un aliment est faible ou riche en FODMAP, de sorte que certaines listes peuvent offrir des informations différentes, mais les deux sont exactes en fonction de la taille de la portion.
L’origine des produits testés peut aussi jouer un rôle dans des « erreurs » du taux de FODMAPs. Par exemple, très récemment l’université de Monash à tester de nouveau les tomates car ils se sont aperçu que la teneur en FODMAPs variait en fonction de la région et la méthode de production. Ce qui fait qu’aujourd’hui la tomate n’est plus du tout autorisée « en illimité » comme c’était souvent évoqué par certains sites.
Comme les recherches de l’université de Monash se poursuivent, il arrive que les aliments soient reclassés également dans une catégorie différente.
Ce régime est un moyen de soulager au mieux les symptômes du SII mais ne guérit pas complètement, car à date aucun traitement allopathique ne guérit du syndrome de l’intestin irritable. Mais ce protocole FODMAP a le mérite d’atténuer voire de faire disparaître les symptômes des patients dans 70-75% des cas ! (selon les études de la Monash University). Une belle découverte qui mérite d’être testée en attendant que la recherche avance.
A date il n’existe pas de traitement pour guérir du SII. Revoir complètement son hygiène de vie c’est vraiment la réponse pour se libérer de ses symptômes.
Par hygiène de vie j’entends : sommeil, stress, sport ou activité physique, nutrition, esprit. C’est sur tous ces éléments qu’il faut agir pour espérer aller mieux.
Quand on a un syndrome de l’intestin irritable, c’est un ensemble de symptômes qu’il faut traiter au cas par cas, selon les maladies associées qui en découlent (intolérances alimentaires, SIBO, candidose, hypochlorhydrie … ).
En ce qui concerne les probiotiques, je mets des réserves. J’ai personnellement essayé et clairement, cela n’a pas fonctionné, ça a même empiré mes symptômes alors que je ne mange plus de FODMAPs. Si vous avez essayé des probiotiques qui fonctionnent, faites-le moi savoir ! Vous pouvez lire mon article à ce sujet : Probiotiques et SII : traitement miracle ou faux-semblant ?
Non, chaque individu peut tolérer des niveaux différents de FODMAP et certains aliments peuvent être parfaitement bons à consommer. Le rééquilibrage FODMAP est justement un moyen de savoir dans quelle mesure votre corps tolère certains aliments. Une liste de FODMAPs indique les aliments susceptibles de vous causer des troubles, mais il vaut mieux faire un vrai effort de détection grâce au protocole. Ceci afin de pouvoir détecter vos propres intolérances et manger un maximum de chose par la suite !
Heureusement non ! D’ailleurs c’est fortement déconseillé, car vous pourriez vous créer une dysbiose et déclencher d’autres problèmes de santé. Rassurez vous, il est hautement improbable que vous soyez intolérant à toutes les catégories de FODMAP. Pour le savoir, il suffit de suivre le protocole du rééquilibrage FODMAP sérieusement, en veillant à bien passer par la phase 2 de réintégration. Si vous avez des difficultés, consultez un diététicien formé au protocole FODMAP (Université Monash ou Michigan).
Alors, tout d’abord le régime faible en FODMAPs consiste à supprimer toutes les sources de sucres complexes durant les premières semaines seulement. Mais il est avant tout conçu pour que vous découvriez vos intolérances propres et ainsi vous permettre de garder une alimentation la plus équilibrée possible sans problème.
Suite à mon expérience et aux retours que j’ai collectés, je peux vous dire qu’ingérer des aliments que votre corps rejette est d’autant plus risqué car vous allez mal absorber les nutriments ingérés. Et c’est là que commencent la fatigue chronique et autres symptômes plus difficiles à vivre que des potentielles carences. N’hésitez pas à faire des bilans sanguins accompagné de votre médecin avant et après le régime, les résultats parleront d’eux mêmes.
Pas du tout. Et je vous le déconseille vivement. Le régime FODMAP porte mal son nom, il s’agit en fait d’un rééquilibrage alimentaire, destiné aux personnes souffrant d’une maladie intestinale appelée colopathie ou Syndrome de l’intestin irritable (SII). Il n’est en aucun cas destiné à un objectif de perte de poids et ne doit pas être utilisé comme tel, ne serait-ce que par respect pour les patients qui suivent ce régime car leur santé en dépend 😉
Du jour au lendemain, ce régime vous demande d’arrêter de consommer : de l’alcool, du blé, des produits industriels, du sucre, des boissons à bulles, la plupart des desserts,… Cela vous étonne-t-il vraiment de perdre du poids ? 😉 Plus sérieusement, ce n’est pas impossible de perdre du poids si votre alimentation de départ était complètement déséquilibrée et riches en sucres, graisses, sel, blé et produits industriels. En revanche, une perte de poids subite et non contrôlée n’est pas normale. Vous devez consultez votre médecin pour faire des analyses complémentaires si besoin et faire faire aider par un diététicien spécialisé dans le protocole FODMAP si celui-ci soulageait vos symptômes et que vous souhaitez continuer. Dans tous les cas, on ne remplace un mal par un autre, il faut savoir écouter son corps et être pragmatique. Si le protocole FODMAP ne vous correspond pas, il y a plein d’autres solutions qui peuvent vous aider à soulager votre intestin irritable. Pour en savoir plus, je vous invite à écouter mon podcast Les Digérables, la boîte à outils des personnes atteintes de troubles digestifs qui veulent reprendre le contrôle de leur vie et de leur santé.